Accompagné par les enfants du conseil municipal des enfants, le cortège s’est dirigé vers le monument aux morts de la commune. Après la lecture du message de la présidence de la république, une gerbe a été déposée en mémoire de toutes celles et de tous ceux qui ont combattu et donner leurs vies pour préserver notre liberté et vivre en paix.

De retour à la salle Devaux, le maire a insisté sur l’importance du travail de mémoire pour se souvenir en citant Elie Wiesel : « n’oubliez pas le passé si vous ne voulez pas le revivre un jour ».

Saluant toutes les forces engagées sur les différents fronts de la guerre, le travail de la résistance, l’édile a évoqué les atrocités commises par l’Allemagne nazie et l’extrême droite française qui conduisirent des millions de déportés dans les camps d’extermination.

Le 8 mai 1945 marque la victoire sur le fascisme, sur la haine, sur la violence, l’insécurité et l’obscurantisme à l’origine de cette guerre. Les révisionnistes sont dangereux et nous devons les combattre. S’ils adoucissent leurs discours, s’ils falsifient la mémoire, c’est dans l’espoir de refaire vivre le pire du passé. Nous avons le devoir de ne jamais oublier que le ventre de la bête immonde est toujours fécond.

A l’issu de la seconde guerre mondiale, nous pouvions penser n’avoir jamais à revivre en Europe et dans le monde de tels massacres. Comment oublier les génocides au Cambodge, au Rwanda, en Bosnie….. Aujourd’hui la guerre est à nos portes en Ukraine.

La Résistance française nous a légué en héritage ce message : « espérer et lutter, agir et imaginer, pour rester maitre de notre avenir », soyons-en digne.

La force de la France, c’est l’esprit des lumières, cette petite flamme au cœur du monde entier qui éclaire toujours les peuples en colère, en quête de justice et de liberté. Nos valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité doivent être défendues plus ardemment chaque jour.

Les enfants du conseil municipal des enfants ont ensuite lu deux textes, la lettre d’un père à son fils (l’invitant à réfléchir sur sa demande de ramener des balles et un casque ennemi) et un extrait du journal d’Anne Franck (évoquant la désespérance des habitants après le bombardement de leur quartier).

Après que l’ensemble des enfants et personnes présentes entonnèrent la Marseillaise, la cérémonie se termina par le traditionnel verre de l’amitié et du souvenir.